Chaque fois que nous effectuons un retour aux racines, c’est aussi un voyage profond que nous accomplissons et un retour vers soi.
Amélie Nothomb nous retrace son retour vers ses sources, son retour au bercail, le pays du Soleil Levant, avec son humour habituel.
Nostalgie heureuse
Tout ce que l’on aime devient une fiction. Ainsi commence le roman d’Amélie Nothomb. Pour cette auteure, ce fût le fait de quitter son pays natal.
De ce fait le retour se fait un peu dur et difficile. Quoiqu’un retour aux sources fait toujours plaisir, celui-ci est accompagné par un goût d’amertume et de tristesse. Lorsqu’on quitte notre pays, notre maison ou notre famille, nous devons faire le deuil de ce qui s’est passé, pour qu’un jour lors de notre retour, les retrouvailles s’effectuent plus facilement. Hors, ce n’était pas le cas pour Amélie.
Quitter son pays natal, quitter son amour d’adolescent, ses amis, son quartier sans demander sans reste et sans explications garde des séquelles indéniables au fil des années.
En japonais, chaque nostalgie ressentie se doit d’être heureuse, la nostalgie est faite pour nous rappeler de bons moments passés, d’excellents souvenirs, d’ou le terme nostalgie heureuse ou Natsukashii en langue japonaise.
Morale de l’histoire
Si tous nos beaux souvenirs d’enfance sont balayés, nous sommes perdus. Tant que les souvenirs ne sont pas confrontés à la réalité, à l’anéantissement, ils nous aident à vivre, à faire le deuil, et à nous retrouver avec soi et retrouver ses racines.
Ce livre est un clin d’œil à l’âme et la culture japonaise, une invitation au voyage mais aussi une invitation au retour à la nostalgie heureuse.
Extraits
Tout le monde connaît cette expérience cruelle : découvrir que les lieux sacrés de la haute enfance ont été profanés, qu’ils n’ont pas été jugés dignes d’être préservés et que c’est normal, voilà.
Pour conclure
Amélie Nothomb est l’une de mes auteurs favorites, son humour, sa plume me font séduire à chaque nouveau livre.
Je donne un 10/10 pour ce magnifique livre.